Solidays - Ma chronique !
Voilà ma chronique ! Elle sera sûrement modifiée si ma mémoire se réorganise différemment...
Bonne lecture !
Il est environ 19h00 quand j'arrive à l'hippodrome de Longchamp, j'entend au loin Corneille ; ça va, je ne suis pas triste de l'avoir raté ! Je passe l'entrée avec succès, merci à toi jeune inconnue ! Me voilà encerclé au niveau du poignet par un serpent rose fluo lui-même recouvert d'inscriptions énigmatiques (« la RÈgion Ile-de-France Solidays ») me permettant un accès illimité aux lieux pendant trois jours ! Je retrouve mon frère et une copine (Emmeline) « juste après la fouille, près des glaces à l'italienne ». Comme prévu. Il pleut un peu J'ai droit à une visite guidée des lieux qui me permet de remarquer que les scènes ne sont pas disposées comme l'année dernière
Bref, pas trop le temps, il y a le premier concert qui ne va pas tarder à commencer ! Direction la scène Bagatelle pour La Ruda !
Ce concert, c'est plus pour mon frère ! Je ne connais pas vraiment les titres qu'il jouent, j'ai reconnu « 24 images / seconde » mais je crois que c'est tout ! Evidemment, ça slam un peu Bonne ambiance, bon son !
C'est la fin de La Ruda, il ne faut pas traîner, il y a Pleymo sur la scène Paris ! Alors là, c'est encore un concert pour mon frère mais je connais presque tous les titres qu'ils vont jouer. Ces jeunes sont des cinglés ! Le moins qu'on puisse dire c'est qu'ils sont énergiques ! Ça slam dans tous les sens ! Et puis, bien sûr, on a le droit à un « Braveheart » : ce jeu idiot et irresponsable consiste à séparer l'assistance en deux parties (la gauche et la droite) et, au bout d'un petit compte à rebours appuyé par des gros sons de guitares, à courir le plus vite possible vers la partie opposée ! Très défoulant ! Le public étant très motivé, il en a improvisé deux de plus ! Il parait que c'était un record
On se repose un peu après les folies qu'ils nous ont fait subir et on se restaure en mangeant un panini et une gauffre au Nutella, yeah !
Ça y est, on est suffisamment en forme pour affronter Marcel, donc direction la scène Bagatelle ! Ce concert a été pour moi la preuve que ne pas connaître un groupe le rend beaucoup moins intéressant en concert Par contre les fans sont dans la place ! Tout ce qu'on m'avait dit à propos de leurs concerts est là : déguisements délirants, bateau gonflable naviguant sur une mer d'un public conquit, et, bien sûr « Meuh meuh font les vaches, les vaches font meuh meuh ! ». Mouais Faut être dans le délire !
Fin de la première journée. Direction le métro Tiens, c'est « open barre », il y a tellement de monde que tout est ouvert. Trois stations plus tard, le lit ! Yeah !
Arrivée sur le site, le réseau téléphonique est déjà saturé ! J'essaie de joindre Barcella mais sans succès
Personne de nous ne connaît On va voir ce que ça donne ! Mouais Pas méchant, pas terrible ! Vite, il y a « Les Hurlements d'Léo » au Dôme ! On trace !
Alors là, il y a un mystère Je suis sûr d'y être allé, je me souviens même que quand ils nous ont demandé de nous asseoir ça a été le bordel et qu'on s'est tous cassé la gueule, mais aucun moyen de me souvenir de ce qu'ils ont fait Il faut croire que ma mémoire me fait encore défaut Bref !
On devrait retrouver Barcella et Anthony mais Personne à l'horizon ! J'en profite pour allez aux chiottes et je tombe sur le rap des balayeurs Un spectacle improvisé, des gars scratchent sur des poubelles et une fille rappe des trucs chelous Mouais !
J'ai eu du mal à me souvenir du titre qui les a rendu connus Ah si ! « Je ne veux pas rester sage » ! Pfwa, ça fait longtemps ! Leur style a beaucoup évolué (en quatre albums) : musique electro/trip hop et voix saturées La chanteuse a même changé de coiffure, c'est vous dire ! Heureusement des fans arborent les boules de tresses de la pochette du premier album !
Merde ! Le concert de Keziah Jones est déplacé et se trouve maintenant en même temps que celui de Java ! Les boules ! Et Java c'est quand alors ? Merde, ça flingue toute mon organisation On se pose dans la paille pour un américain, après s'être battus pour y avoir droit Tiens, un parapluie ! Ça pourra toujours servir !
Direction le Dôme, il y a Sanseverino qui pousse la chansonnette ! Je ne connais pas, Mathieu et Emmeline non plus
C'est calme, posé, agréable
Mathieu Chedid est un chanceux, il dispose non pas d'une heure mais d'une heure et demie pour nous convaincre Je ne connais pas bien, j'ai du entendre deux ou trois de ses morceaux, on va voir ça !
Sur la scène (Paris) est installée une guitare rose géante dont le centre est percé d'un grand cur, lui-même fermé par un tissu blanc transparent. Oh ! Barcella et Anthony que l'on essaie de retrouver depuis des lustres nous tombent dessus par hasard, excellent !
C'est parti ! Entrée fracassante des musiciens par le cur de la guitare, puis la silhouette féline de M apparaît sur le drap Tout est bien calculé ! Les jeux de lumière sont formidablement bien orchestrés, les délires electro de DJ Shalom créent l'étonnement et la furie dans le public ! Ça claque ! Les musiciens essaient chacun leur tour de nous faire entrer un gimmick dans le crâne puis M propose qu'une personne du public qui écrirait monte sur scène pour nous interpréter un de ses titres. Y'en a un là ! « P ! J ! P ! J !». Pierre Jean monte sur scène 30 000 personnes face à lui ! Ovation, sifflets d'encouragement ; il nous joue un truc de Mickey3D Ce n'est pas de lui mais tant pis. « T'as des couilles », Mathieu Chedid n'a pas tort ! Le show repart J'ai bien aimé, j'aime bien !
Fin de journée. Salut Barcella, salut Anthony, à demain !
Après un bon brunch et 3 stations de métro nous voici de retour à Longchamp. Pas de chance pour ceux qui voulaient garder le bracelet/pass en souvenir, on va nous en amputer !
Avant d'aller assister au concert de Keziah Jones, on regarde un peu les stands et, d'un coup, une pluie torrentielle s'abat sur nos têtes étonnées et rassurées par la présence de K-way dans nos sacs ! On s'abrite sous le haut vent de « Mister Bang », le spécialiste du bang ! Ça se calme un peu On va voir les Jeunes Talents dont Ruby-Brune, de la « pop flash kitsch » : chanteuse hystérique, musique délirante et public mystifié !
Pendant que le public se fait mystifier, je vais me renseigner sur les changements d'horaires de Keziah Jones et là, bonheur ! Java va passer à 18h00 et ne sera donc pas en même temps que KJ ! Pas de sacrifice à faire, ouais !
On se dirige vers la tribune Paris, Keziah Jones va y entrer en scène et il me faut une bonne place !
C'est le seul artiste étranger qu'on a prévu de voir alors il faut lui réserver un accueil digne de ce nom ! Même si Keziah Jones n'est pas une bête de scène, son charisme et les titres qu'il a choisis rendent le public réceptif. Il pioche dans tous ses albums et fait même des titres inédits mais les chansons qui ont fait son succès sont les seules qui ont un réel impact : « Rhythm is love » et « Beautiful Emily » Moi, je suis aux anges ! Les bravos le rendent ému, presque gêné Bravo !
On a rendez-vous avec Barcella et Anthony à 16h00 au bus « Ice Tea Thé vert », on y va ! On finit par les trouver, et on hérite de nouveaux amis : des potes d'Anthony (enfin Je crois !). Ils nous entraînent voir les Fabulous Troubadours, let's go !
Ça se passe sous le Dôme. Vu qu'on arrive un peu après la bataille, c'est rempli et on ne voit pas grand-chose, mais on entend ! Ça ressemble à un battle de ragga fusionné à de la chanson française C'est un peu répétitif mais c'est sympa
On a pas que ça à faire : on va se mettre en place devant la scène Paris pour le concert de la journée Java !
On a une bonne place, on va pouvoir apprécier le rap musette des parisiens ! Mais avant, le président de Solidays nous présente des bénévoles d'associations de lutte contre le SIDA qui nous font des petits speechs Il nous informe qu'un dying est prévu mais que, vu la pluie, beaucoup n'y croient plus. « On s'en fout de la boue ! », tout le monde s'allonge sur la personne qui est derrière soi. Moi, je suis sur Mathieu et j'ai un dreadeux sur les jambes ! Maintenant qu'on est tous plus ou moins allongés, il faut faire le silence pendant cinq minutes C'est très relaxant mais C'est long cinq minutes ! Obligé d'être pris d'un fou rire, obligé ! On se relève, ouais, ça fait plaisir aussi ! On peut maintenant passer aux choses sérieuses : Java !
Le show commence sur l'intro du dernier album « Safari Croisière ». Le MC, qui a une moumoute d'animateur de supermarché, commence son lâché de mots, accompagné par un accordéoniste (qui deviendra guitariste puis pianiste), un batteur, un contrebassiste et un percussionniste...
Le son est puissant, le MC passe du ragga au rap sans prévenir et les musiques suivent. Des breaks dans tous les sens, un interlude « after techno » au milieu de « Cendrier » !
Avant la chanson « Ce s'ra tout », le contrebassiste disparaît pour réapparaître nu sous un tablier et se présente comme ???, boulangère représentant les artisans du Val d'Isère ! La chanson s'achève sur une baston entre la boulangère et le client : la boulangère frappe le client et se barre en courant puis enlève son tablier (et est donc à poil) et slamme ! C'est le délire général ! N'importe quoi !
Retour au calme Dieu arrive sur scène ! Alléluia ! Le MC nous sort un freestyle façon ragga sur le thème des Solidays, faya !
Quand le show s'achève tout le monde est mort, ça bouge la rap musette ! Ils ont fait une très grande impression ! Respect !
On reste sur place pour profiter de Benabar qui ne va pas tarder à apparaître Mathieu et Emmeline partent chercher à manger. Il pleut un peu. Ça sera un américain à l'eau !
Benabar tarde à arriver Voilà ses musiciens ! Eh, c'est l'heure qu'Emmeline parte si elle ne veut pas rater son train, salut !
Ça y est, Benabar arrive ! Je croyais que je ne connaissais pas du tout mais certaines de ses chansons me disent quelque chose Ses paroles me plaisent beaucoup ! La musique est très riche : trois cuivres, une batterie, un piano Bien, très bien !
Quand le show est finit, un fan reste sur place, criant « Le Vélo ! » C'est finit mec ! « Le Vélo ! », bon
Je serais bien allé voir les Têtes Raides mais le temps qu'on quitte la scène Paris pour le Dôme, il est déjà rempli Tant pis, on entendra de loin ! On en profite pour se restaurer. On se dirige vers la scène Paris pour être sûr de profiter au mieux d'IAM ! Barcella trouve un paquet de clope plein, et moi un euro
Sur la scène, un décor fait de piliers et de tourelles Le show ne commence pas sur scène mais sur l'écran géant : un petit film dans lequel Shurik'n et Freeman écoute une instru au Walkman puis dans une voiture et rappent dessus ; on finit par comprendre que leur voiture se dirige vers le lieu où va se donner le concert Ils retrouvent Akhenaton et DJ Kheops puis Entrent en scène !
On se rend vite compte que les lumières ne fonctionnent pas, Akhenaton en profite pour rebondir : « on commence dans l'ombre, mais on ne devrait pas tarder à passer à la lumière ! ». Ils nous expliquent qu'ils ne peuvent pas repousser le show à cause d'accords préfectoraux. Ils feront environ cinq titres sans aucun spot On ne les voit pas trop dans le noir ! Ça y est, un gros spot venant de derrière éclaircit tout ça Puis un deuxième ! Et enfin, tout s'allume Des chansons du dernier album, des medleys des anciens Certains titres sont illustrés par de très bonnes vidéos diffusées sur l'écran géant ! Le son est bizarrement réglé, on n'entend pas vraiment les instrus Eh, c'est l'heure que Barcella et Anthony taillent ! Salut les gars, à la prochaine !
Le spectacle s'achève Mouais, on s'attendait à mieux ! Akhenaton donne la parole au président des Solidays pour un dernier hommage aux bénévoles, bravo ! Il nous montre un compteur sur l'écran géant qui est à 20 000 et quelques et nous dit que ce chiffre correspond au nombre de mort du SIDA depuis que le week-end a commencé mais qu'il devrait plutôt être à 37 000 Ça fout les boules
Merci à tous, on s'éloigne de la scène et s'approche du métro On chante « joyeux anniversaire » à une bénévole, on évite les flaques de boue Tchao ! A l'année prochaine !
Voici les quelques petites modifications annoncées, faites par moi, boukno, son frère. J'apporte en fait mon point de vue sur les différents concerts que l'on a vu !
Pour Emmeline et moi, l'arrivée s'est faite en fait vers 15h45 à solidays dans une belle après-midi ensoleillée !! Nan je déconne, on s'est en fait pris une putain de saucée à l'entrée, repli stratégique sous les arbres comme beaucoup de gens : du coup, ça a un peu dégagé l'entrée et on pour nous la queue a du durer 5 minutes à tout casser.
Premier concert de Solidays, premier concert aussi sous la pluie (et pas le dernier !), peu de monde, peut-être est-ce normal vu que les portes ne sont ouvertes que epuis une heure et qu'il pleut sans discontinuer !
Un concert sympathique avec des gens qui n'hésitaient pas à slamer sous la pluie, mais des paroles très difficiles à comprendre par rapport à l'album.
Grand retour de ce groupe qui a sorti son dernier album en 1997 et qui revient cette année avec un nouvel album très prometteur vu le single. En tout cas le public est au rendez-vous ! Comme sur ses albums No One flirte avec des chansons "calmes" et certaines vraiment péchues. Bien sûr on a eu droit à "la peau".
En attendant Quentin, on a été faire un petit tour dans les différentes organisations mais en fait on en a pas vu beaucoup étant donné que Emmeline s'est fait alpaguer deux fois et puis bon, marcher dans la boue n'est quand même pas trop agréable !
Bon, allons enfin retrouver Quentin qui est arrivé à 19h00 après avoir dit qu'il arriverait à 16h00, puis 18h00 !